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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 12:00

 

Présenté au festival de Cannes en 2012, Le dernier long métrage de Pablo Trapero (réalisateur de Leonera), dont le cinéma a déjà suscité l’intérêt des cinéphiles des routes de la critique, concourrait aussi pour le Prix Renoir. Anaïs nous livre ici ses impressions en VF et en VO !!!

 

 


Dans son film Elefante blanco sorti le 20 fevrier 2013 au cinéma, le grand réalisateur argentin Pablo Trapero nous emmène dans un bidonville délaissé dans la banlieue de Buenos Aires en compagnie de deux prêtres: Julian (Ricardo Darin), Nicolas (Jérémie Rénier) et Luciana (Martina Gusman) une jeune assistante sociale athée qui s’emploient à rendre la vie de ses habitants plus facile.

Dans la banlieue de Buenos Aires, deux prêtres, Julian et Nicolas, deux amis de longues date, prennent en charge un projet social pour la population délaissée. Nicolas le rejoint après l’échec d’un projet qu’il menait dans la jungle, où des forces paramilitaires ont assassiné les habitants. Traumatisé, il trouve un peu de réconfort auprès de Luciana, une jeune assistante sociale. Ensemble, ils décident de continuer la construction du plus grand hôpital de l’Amérique Latine. Cependant, ils n’obtiennent pas assez d’argent pour finaliser ce projet. Plusieurs problèmes surviennent, en particulier le trafic de drogue fortement présent dans ce bidonville, qui provoque de grandes tensions entre les trafiquants, la police et les habitants du bidonville qui ne se sentent pas en sécurité. Quand le ministère ordonne l’arrêt des travaux pour l’hôpital, c’est l’étincelle qui met le feu aux poudres.

C’est avec réalisme que Pablo Trapero nous emmène au cœur de la misère sociale des bidonvilles d’Argentine. C’est en compagnie d’acteurs attachants comme Ricardo Darin, Jérémie Rénier et Martina Gusman, que nous suivons tout au long de ce film, que nous compatissons avec cette population ayant peu de moyens et très peu de revenus.

Tout nous étonne. Comme la capacité des acteurs à jouer lors de longs plans séquence tout en étant crédibles, comme la réalité présente à laquelle nous ne pensons pas lorsque nous vivons dans un pays où les bidonvilles n’existent pas, comme cette violence des paramilitaires, des policiers argentins et ces recours au trafic de drogue pour pouvoir nourrir sa propre famille.

Réaliste, étonnant & bien présenté, ce film nous plonge au cœur d’une misère sociale présente mais cachée et pas prise en compte par les politiciens qui eux, hauts placés, ne se soucient pas du mal-être de cette population délaissée.

Anaïs, 1ère L1.

 

 

 

Jérémie Régnier et Ricardo Darin, deux des acteurs d'Elefanto Blanco.

 

 

 

 

Et voici le texte dans sa version espagnole (elle tient d'ailleurs à remercier notre assistant mexicain Daniel, pour ses conseils linguistiques) :


Saliendo el 20 de febrero 2013 en cine, la pelicula Elefante blanco del realizador argrentino Pablo Trapero nos transporta con realismo a una villa olvidada en los barrios bajos de Buenos Aires, en compañia de de dos padres Julian (Ricardo Darin), Nicolás (Jéremie Renier) y Luciana (Martina Gusman) una joven asistente social atea que trabaja para hacer las vida de sus habitantes más fácil.

En los barrios bajos de Buenos Aires, dos padres, Julián y Nicolás, dos amigos de tiempo atrás toman a cargo un proyecto social para la población abandonada. Nicolás lo reencuentra después del fracaso de un proyecto que realizaba en la selva, donde los paramilitares habían asesinado a los habitantes. Profundamente impactado, encuentra un poco de reconfortamiento al lado de Luciana, una joven asistente social . Ellos deciden de continuar la construcción del más grande hospital de América Latina, mientras que no poseen suficiente dinero para acabar con este proyecto. Diversos problemas toman parte, el tráfico de drogas esta fuertemente presente en la villa y provoca grandes tensiones entre los dos grupos de traficantes existentes, la policia, y los habitantes de la villa, que ya no se sienten seguros. Cuando el ministerio ordena detener los trabajos del hospital, es la gota que derrama el vaso.

Es de una forma envolvente que Trapero nos tansporta al corazón de la miseria social tan presente en las villas de Argentina. En compañía de actores coprometidos como Ricardo Darín, Jérémie Régnier y Martina Gusman, que seguimos a lo largo de la película, empatizamos con el pueblo olvidado quien tiene bajos recursos y muy pocos medios.

Todos nos sorprende. Como la capacidad de los actores para hacer largas secuencias siendo estas tan creíbles, como la realidad presente en la cual no pensamos cuando vivimos en un país donde las favelas no existen, como esta violencia de los paramilitares, de la policia argentina y los distribuidores en el trafico de drogas quienes lo hacen para poder alimentar a sus familias.

Realista, sorprendente y muy bien presentada este filme, nos introduce al abismo de una miseria social presente, más escondida e ignorada por los politicos que en sus altos cargos no se preocupan por las desgracias de este pueblo olvidado.

Anaïs Chériette, 1ère L1.

 

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commentaires

V
Pablo Trapero is a superb director. He has done some fantastic work in the past times. Such an example is the Lion’s den. I am pretty sure this is a quite an amazing work too. But one thing that made a little critic is the acting from the main character.
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