Sans doute en avez-vous entendu parler... et peut-être même étiez-vous dans la cour du château d'Hardelot, samedi soir, pour la première projection en
plein air de la "Season".
Vous/ Nous y avons vu Psychose et sa fameuse scène de douche, dont Gus Van Sant s'est inspiré pour Paranoid Park (mais pas seulement*) et avons été ravis de cette soirée, de
l'accueil, et du film, bien sûr.
Il n'est pas trop tard pour sauter sur cette occasion de découvrir ou de redécouvrir une partie de l'oeuvre de Hitchcock, en VO sous-titrée, dans un cadre qui s'y prête à merveille.
Le principe est simple: un film de Hitchcock tous les vendredis à 22h30. C'est gratuit, ouvert à tous. Vous éviterez néanmoins les
Oiseaux avec votre petite soeur de cinq ans... Pensez aussi à amener une couverture- euh, sorry, un plaid.
Le programme?
Vendredi 10 juillet: L'Ombre d'un doute ( que nous avions vu dans le cadre de notre club ciné en 2008). il date de 1943 et l'on y voit un oncle (forcément d'Amérique) très aimé de ses
neveux. Non, non, non, nous n'en dirons pas plus!
Vendredi 17 juillet: Fenêtre sur Cour
Vendredi 24 juillet: Les Oiseaux
Vendredi 31 juillet: L'homme qui en savait trop
Vendredi 7 août: Sueurs froides. Personnellement, nous avons un faible pour le titre en anglais Vertigo (au programme de lycéens au cinéma il y a trois ans, si je ne
m'abuse)
Vendredi 14 août: Pas de printemps pour Marnie.
A la suite de quoi, il vous restera 15 jours pour remettre le nez dans vos bouquins de maths, pour revoir vos cours de comm, commencer le programme de littérature, vous plonger dans la philo.
Pour l'anglais (et bien sûr pour le club ciné), vous aurez déjà un peu d'avance (argument à avancer si vous devez emprunter la clio de maman)!
N'oubliez pas, enfin, que la Season est aussi musicale et récréative... Pour plus de renseignements (et au cas hautement improbable où la météo prévoyait de la pluie un vendredi
soir), vous pouvez appeler au 03 21 21 73 65.
Suzanne Sourget.
*: GVS que nous aimons ici beaucoup a réalisé un remake, plan par plan, de Psychose: Psycho (1998). Disons qu'il s'agit d'un film... expérimental, au parti pris très radical, et qui ne
prétend pas (de l'aveu même de son réalisateur) être à la hauteur de l'original.