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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 00:40
A Cannes, deux situation s'offrent à vous : monter,

ou ne pas monter :






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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 23:29

On ne devrait jamais confier une caméra à Antoine et Julien:




N'est-ce pas?
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 17:21

J2, lorsque nous avons travaillé avec OROLEIS, Manuella bet Sonia, toujours prêtes à nouer des contacts, n’ont pas hésité à aller s’entretenir avec le gardien des lieux.

 

Nous avons rencontré le gardien ce mardi 19 mai, pour avoir ses impressions sur Cannes, avant, pendant et après le festival.

 

Comment vivez-vous le festival ?

 

C'est une grosse pagaille, il y a beaucoup de circulation au centre ville.

 

Avez-vous plus de travail ?

 

Oui, nous en avons un peu plus, mais on est payé pour (rires).

 

Beaucoup d'associations viennent dans la maison ?

 

Oui, nous accueillons plusieurs associations dans tous les domaines : des associations caritatives, une  ONG sénégalaise, …

 

Vous êtes dans ce métier depuis longtemps ?

 

Oui, cela fait trente-sept ans que je vois les festivaliers arriver pendant la saison.

 

En tant que spectateur, avez-vous des privilèges pour accèder aux projections ?

 

Nous n'avons pas de privilèges. Il y a encore quelques années, nous avions le droit, en tant que salarié de La Maison des associations, d'avoir des places pour voir les films. Maintenant, à cause de la crise économique, nous ne sommes plus que 3000 Cannois à pouvoir profiter des places de cinéma. Cependant, il faut être chanceux pour être tiré au sort sur internet.

 

Sonia et Manuella.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 16:34

Question : si quelqu'un vous dit : « j'aurai peut-être quelques invitations pour participer à la montée des marches et à la projection du film d'Alain Resnais, Les Herbes folles demain, pour 16h », vous réagissez comment?

Quand cette même personne vous confirme qu'elle a pu récupérer treize places (sachant qu'il y a 14 élèves), … puis vous rappelle le jour dit à 12h pour annoncer qu 'elle en a finalement quatorze, vous y croyez?

 

Fantasme de professeur fatigué par deux journées bien remplies à Cannes ? pure invention ? ou réalité ?

 

Sachez qu'il est 16h19, que nos cinéphiles  en herbe sont actuellement assis dans le Palais des Festivals où viennent de rentrer un quart d'heure plus tôt Sabine Azéma, André Dussolier (incontournables dans la filmographie du cinéaste ; souvenons-nous de Smoking, No Smoking), Edouard Baer, Emmanuelle Devos et bien sûr Alain Resnais, entre autres auteur de Mon Oncle d'Amérique.

 

Enorme merci à Mr Patrick Baïda, directeur de l'OROLEIS de Paris, qui a offert à nos élèves ce que nous n'osions même pas espérer.

 

A suivre : les photos, les impressions des veinards...

 

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 00:15

Deuxième journée à Cannes, 1° journée de festivalier en herbe;  pendant que trois d'entre nous étaient à la Licorne, les quatorze autres ont eu la chance de bénéficier d'OROLEIS. Dans le cadre des "Regards jeunes sur le cinéma", ce dispositif accueille des groupes de jeunes (collégiens, lycéens, apprentis...) et leur permet d'accéder aux projections de la Semaine de la Critique et de La Quinzaine des réalisateurs. Ils sont ensuite pris en charge par des professionnels de l'image qui les encadrent pour concevoir un reportage diffusé ensuite sur le site d'OROLEIS (http://www.oroleis-paris.org/19.htm) et de France 5.

Ainsi, un premier groupe de sept a pu assister à la projection d'
Amreeka, film de Cherien Dabis sélectionné pour La Quinzaine des réalisateurs, tandis que leurs camarades assistaient à la diffusion de Whisper with the wind, premier film Irakien de Shahram Alidi sélectionné pour la semaine de la critique et qui concourt pour la caméra d'or (et qui, si nous pouvons nous permettre ici un petit pronostic, a quelques chances...).

Quelques clichés de la journée :



9h00: en arrivant à la Maison des Associations, briefing de l'équipe vidéo (équipe 2): Mme Flamand, Antoine, Julien L.





Patrick Baïda, directeur de l'OROLEIS Paris et à qui nos élèves doivent d'avoir pu monter les marches, explique au groupe les codes en vigueur au Festival de Cannes ; accréditations, invitations, dress code, et même.. les effets de la crise sur le festival!





10h00: Petit passage devant le Carlton sur la route de la Semaine de la critique.





10h20: Baptiste prend les choses en main à l'entrée de la Quinzaine des réalisateurs ( équipe 1).




13 h, à l'issue de la projection,  conférence de presse d'Amreeka (équipe 1):



De gauche à droite: la réalisatrice Cherien Dabis, la traductrice (impressionnante), Nisreen Faour, dans le rôle de Mouna,  Hiam Abbas, rôle secondaire, et la productrice Christina Piovesan. 

Sonia s'est emparée du micro pour poser deux questions, dont une directement adressés à Nisreen Faour, en  arabe s'il vous plaît!


Sonia et Aurore, à la sortie de la conférence de presse (équipe 1)




Ah oui, drôle d'impression pour nos miss: ce sont elles les vedettes, cette fois ! En bas, Mme Sourget, Baptiste et Marion.





14h00: Pas de temps à perdre: la pause sandwich  est aussi un temps de discussion sur le film Amreeka de Cherien Dabis. Non, non, Yohann ne parle pas la bouche pleine! (équipe 1)




Antoine, cadreur déjà  expérimenté, fidèle du club vidéo du Lycée Branly (équipe 1)

 


Marion, débutante sous la direction de Baptiste d'Oroléis (équipe 1): elle n'en perd pas le sourire!


Quentin, concentré (équipe 2): précisons que s'il est ici au micro, pour ces quelques  jours à Cannes, il est responsable du reportage photographique....



15h00, une partie de l'équipe 2: de gauche à droite, Thomas, animateur Oroléis, Manuella, Hélène et Quentin. Les lunettes de Manuella ne sont pas un accssoire de starlette: il fait VRAIMENT beau (et chaud)!





Au même moment, devant le Palais des festivals et les marches:
 Antoine, Baptiste et Julien S au micro ( équipe 1) : action!





Jessy, attentif aux conseils de Thomas, cadreur de l'équipe 2.





Deux  jolis profils tout aussi attentifs : Léa et Mme Flamand.. bientôt, on passe au montage, c'est loin d'être terminé... Courage!



Fin de journée et inversion des rôles: cette fois-ci, c'est Patrick Baïda qui interview Antoine et lui demande ses impressions sur la journée.

 

 














Si vous avez déjà oublié, nous vous rappelons que vous pouvez voir le fruit de nos travaux  en cliquant ici.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 23:08

Quentin, chargé de la couverture photo du séjour, a sélectionné la photo de J1 :


 

A peine sortis de la gare, au terme d'un long voyage ferroviaire,  nous voici face à face avec:


- le ciel azur de la côte;

- les palmiers cannois;

- mais surtout, un monstre du cinéma 1... qui nous mènera aux Agapanthes puis, sur les Routes de la Critique et de notre cher Festival.

1 : on aura ici reconnu Jean Gabin dans La Bête humaine.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 22:59

Nous sommes bel et bien arrivés à Cannes hier soir, mais des problèmes de connexion nous ont retardés dans la mise en ligne des premières impressions (le réseau de notre fournisseur a littéralement explosé et Cannes était sans connexion aujourd'hui). Bref, Julien nous livre ici un billet d'humeur à J1:  

Un séjour  mérité !

 

Comment se sent t-on après 5 heures de train ? Malgré le confort de la première classe, le train c'est trop pénible ! Pas le temps de fumer, pas de place pour mettre les jambes (Jessy est en face et il a de grandes jambes), pas le temps pour se dégourdir les jambes !

J'ai oublié le contrôleur qui parle anglais comme « une vache espagnole » et le train qui n'arrête pas de tanguer on se croirait presque sur un bateau ! Mais aussi le paysage beau mais qui défile trop vite ! N'oublions pas tout de même le travail que les profs s'acharnent à nous faire faire :-) A vrai dire, on ne réfléchit pas encore trop : gardons notre énergie pour les critiques que nous allons devoir faire !

Si je fais abstraction de tout cela, je peux quand même dire qu'il y a une bonne ambiance, on est tous ensemble et on rigole, on mange, on boit, on chante (pas trop fort pour ne pas déranger la première classe, il faut se tenir quand même, enfin, Boulonnais montrons l'exemple).

Maintenant une seule préoccupation. Laquelle ?  Pressé d'arriver pour profiter de la chaleur que l'on n'a pas à Boulogne ! Mais déjà certains se plaignent de la chaleur ! Je plaisante, il fait toujours beau à Boulogne :-)

 

 

Je pense que Cannes sera mérité...

Julien S

 

Un Julien  encore en forme, entre deux trains (gare de Lille Europe, 10h20)...

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 07:44

Les voyages scolaires (même et surtout à Cannes) ne sont pas  une sinécure. D'ailleurs, la plupart du temps, ils donnent des cauchemars à leurs gentils mais stressés organisateurs. La preuve par l'exemple:

L'horreur a commencé cette nuit. Je veux dire, dès notre arrivée à Cannes. Des anti Christel
la persécutaient dès la descente du train  (la montée des marches, pas pour nous). On courait aussi désespément après Suzanne qui cherchait desesperately son plan de bus, ses clés et sa carte bleue (ceux qui la connaissent rient- Cannes ne vous change pas une femme).

Nous perdions plusieurs élèves dès le premier jour:
Antoine prenait la clé des champs pour rejoindre sa Cléopâtre. Léa fuyait  avec son chéri. Félix partait avec une certaine Lola et je vous assure que ce n'était pas du meilleur Kubrick:  en tout cas, on n'avait plus le compte. Marine, sage jusque là, décidait de mettre les voiles et de se trouver un petit  marin à Gibraltar. Quant à Aurore, elle était poursuivie par le fantôme de Murnau.

La suite n'est pas plus réjouissante: une fois arrivés à Cannes Festival...
On cherche (cette fois) Eric, perdu dans la foule. Pendant ce temps, Marion ne trouve rien de mieux que de faire le poirier sur la la Croisette, histoire d'attirer l'attention des photographes. Hélène, idem:  que ne ferait-elle  pas pour jouer les Brigitte Bardot? Heureusement, elle n'est pas franchement blonde et n'a pas encore trouvé son Pâris. Mais un incident éclate: Quentin est pris pour son homonyme et se fait traiter de "bastard " ( en VO sans sous-titrage ). Pas très glorieux,  tout ça. Julien est à son tour pris à parti: "hé, tête d'âne!" (enfin, Donkey-Boy, ça cause américain dans le quartier). Le sang de son copain Jessy ne fait qu'un tour et il s'apprête à dégainer. Nous le rappelons à l'ordre: "tu te crois dans un western? "
L'autre Julien est jaloux:  on ne fait plus trop  attention à lui. Forcément, ils sont deux dans le groupe  à porter le même prénom: du coup, il voit rouge ou broie du noir, c'est comme vous voulez.

Pour couronner le tout, Sonia décide qu'elle n'obéira plus à aucune consigne: désormais, elle est "l'insoumise" de la bande. C'est pas avec ce film là qu'elle aura la palme, qu'on lui répond. Manuel(l)a la nargue, parce qu'elle, elle a déjà remporté un prix de la mise en scène! mais qu'est-ce qu'elle nous saoule, à  nous parler de sa famille à longueur de temps, à nous raconter tout  sur son père, tout sur sa mère... Soudain,   Yohann, resté sur le carreau,  éclate en sanglots :  y'a plus aucun film pour lui!

NB. Pour les photos du casting de ce scénario d'épouvante, cliquez
ici.

Nous promettons  une place aux Stars (de Boulogne sur mer!) au premier ou à la première qui saura attribuer à chaque prénom en italiques son film et son
 réalisateur. Vous devez donc trouver 16 films en tout.  Indice: il l ya des palmables mais aussi des films beaucoup plus anciens, qui n'ont pas tous fait date dans l'histoire du cinéma ( sans compter des  jeux de mots encore plus pitoyables). Enfin,  nous nous engageons à remettre une récompense à celui ou celle qui trouvera un film pour Yohann!


                                               Une prof un peu stressée, qui perd souvent ses clés,
           mais néanmoins heureuse d'être de l'odyssée...


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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 15:56

Le grand départ, c'est demain, 7h44, en gare de Boulogne ville!

Depuis le lundi 6 mai, notre Journal d'avant Cannes  donne la parole à nos  apprentis festivaliers  : 14  lycéens, 14 personnalités. Aujourd'hui, nous clôturons le bal avec les états d'âme d'une jeune fille pétillante, et d'un grand torturé cinalcoolique;-)... il faut de tout pour faire un Festival.



Hélène, J-1: 

"Sur la Croisette, on a vu ... Une V-I-P de Mariette: Hélène Legrand telle une Brigitte Bardot, quelle STAAAAR !!! "
Et oui ... je ferai les gros titres des journaux (rires) !!!  Mais revenons à nos petits palmiers et notre sable blanc. Cannes, J-10, déjà, je ne suis pas envahie par le stress [pas encore] mais plus par l'excitation du Festival de Cannes, il faut avouer que c'est un évenement qui fait parler tous le monde chaque année. Je suis partagée avec la joie d'aller au Festival avec mes ami[e]s et pfrofs ;) et la crainte d'être en retard ou encore d'oublier quelque chose dans mes valises (vetements, chaussures ... il ne faut RIEN oublier). Je pense que nous allons tous passé une excellente semaine et que nous apprendrons encore beaucoup de choses sur place, bien que ce soit un beau petit voyage se sera aussi trés enrchissant. J'espère toujours qu'un grand acteur m'enmène aux Etats-Unis pour faire de moi sa femme !!!! J'peux toujours rêver lol !!!

Hélène  ne nous en voudra pas  d'ajouter une photo d'elle, qui la cache moins que celle que nous avions mise sur la page qui sommes nous. La photo ci dessus, prise par Marine, nous rappelle que Bardot fut brune avant d'être blonde (vous comprendrez demain pourquoi nous parlons de cette actrice...)



Félix, J-1: 

Et voilà. Déjà l’heure pour moi de partir. La tension monte avec l’inquiétude. Cette nuit, j’ai encore fait ce rêve où je suis poursuivi par des rabbins sur des dragons. Pénible. Deux mois que mon psychiatre me répète que c’est la manifestation de mon complexe d’Œdipe mal digéré ; mais, vous me direz, ça ressemble plus à un fantasme sexuel normal. J’ai consulté Sartre et lui m’a dit que c’était juste de la mauvaise foi ; allez savoir. Moi j’y vois surtout de la panique. Enfin, c’est vrai, quoi, qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre dans mon sac ?? Et si j’oubliais tout ??? ET SI JE VENAIS UN JOUR TROP TÔT, ET QUE JE PRENAIS LE MAUVAIS TRAIN, ET QUE J’ATTERRISSAIS AU 62è FESTIVAL ‘CINEMA ET CHOUCROUTE’ DE RANG-DU-FLIERS ????? EST-CE QUE AU MOINS JE M’EN APERCEVRAIS ??????

Bon. Non, honnêtement, tout ça, les sacs, les rabbins, je m’en fiche pas mal, et puis, une semaine à manger du chou, ça ne doit pas être si grave, je pense ; alors, que ce soit à Rang-du-Fliers ou à Cannes, je ne me fais pas trop de souci là-dessus.

Après tout, le stress, les stars (vous savez, Samuel Le Bihan, tout ça), ça reste gérable. Le plus dur, je pense, sera de résister à la fatigue ; entre les films le matin (ah ! pressé.), la rédaction l’après-midi, les films le soir (OU LES COCKTAILS. Habillé en mousse, je virevolterai ignorant tout des trottoirs que j’accoste, tenant le mors de mes vingt-six chevaux vapeurs) : notons d’ailleurs notre première expérience cinématographique Cannoise, et, évidemment, ma première grande attente de la semaine que sera le documentaire sur notre vénérable Rabsaris moderne qu’est Bowie; ça sent le culte, dis-je, mais bon, nous vairons bien, AH-AH.

Enfin, bien heureusement, le Scary Monster n’est pas la seule motivation de mon périple : il y a les cocktails, aussi, et puis l’impatience de revoir Jean-Pierre Léaud 2 (qui sait ce qui nous attend ; dans le synopsis, on nous dit seulement qu’il joue Antoine, mais si c’est l’Antoine auquel je pense, alors ça risque d’être épique), et, restons francs, l’occasion pour moi de m’ouvrir un peu aux films indépendants outre-(n’importe quelle mer, océan ou voie fluviale), moi qui, d’ordinaire, ne voyage en Amérique Latine3 que pour revendre du pavot (oui, ben quoi, il faut bien vivre), et puis de m’imprégner de l’odeur Cannoise, qui m’a si longtemps intrigué, et qui m’intriguera encore, et puis les cocktails, et les cocktails.

La question reste de savoir ensuite si, mardi, je m’impose en cinévore et attaque directement mes trois premiers films Cannois (j’oublie la liste) ou si, avide de technique 1et de contact direct avec le milieu (et la télé aussi : surveillez France 5 4 –oui, je sais, vain espoir, je dois connaître trois personnes sur Terre qui regardent cette chaîne, et encore, deux le font par accident et la dernière est en prison, mais bon, c’est déjà très bien qu’ils s’intéressent à ce genre de choses ; c’est juste le public moyen qui n’est pas très réceptif (du sang, nom de dieu, du sang)-), avec le milieu, disais-je (il faudrait penser à arrêter ces parenthèses intempestives qui brisent le rythme de lecture), je pars (ah, zut, encore désolé) à la rencontre (oui, bah je vais vraiment partir, si ça continue) d’une équipe de tournage et m’offre la possibilité de discuter sens et but du cinéma avec des professionnels ; un expérience fort intéressante qui, en plus, pourrait se finir par, je ne sais pas, un cocktail.

Loin de moi l’idée de vous faire penser qu’à chaque fois que je pars en voyage, je deviens un soiffard épouvantable ; il faut savoir discerner le vrai de l’illusoire en toutes circonstances : je le sais bien depuis que j’ai rencontré Georges Pompidou. Tout cela pour dire que je suis bien impatient de me faire plonger dans un pareil bain (dit comme ça, ça sonne torture -en l’occurrence même, torture sous-marine-), et ce sera avec un fier plaisir que j’accepterai pour une fois de fixer un écran pendant des heures et des heures puis d’en partager mes impressions, de me changer en zombie critique prêt à sucer la moindre substantifique moëlle à portée de main, entendez par là vous analyser jusqu’au moindre emballage de pâtes alimentaires. Heureusement que j’aime ça, dites. Oh, ben justement, CA ME RAPPELLE LA FOIS OU J’AI ETE OPERE A CŒUR OUVERT PAR UN LAMA TROTSKISTE (non, attendez, ça devient vraiment n’importe quoi, là, moi je m’en vais)


Quelques explications pour ceux qui ne suivraient pas ;-):

1- Si notre heure d'arrivée et les aléas de la circulation cannoise nous le permettent, nous assisterons peut-être lundi soir,  sur la plage de Cannes,  à une projection en plein air du documentaire de  D.A Pennebaker sur David Bowie et sa tournée Ziggy Stardust.

2- Jean Pierre Léaud est en effet à l'affiche de
Visage, de Tsaï Ming Liang, que nous aurons la chance de voir mercredi (film en compétition officielle).

3-  Quelques uns d'entre nous auront l'occasion de voir un film uruguayen  d'Alvaro Brechner ( Semaine de la critique):
Bad day to go fishing, ou, dans la langue originale: Mal dia para pescar)

4-  Félix fait allusion à nos activités du  mardi 19: deux groupes seront pris en charge par une association Orloléis. Nous assisterons à à une projection, à la conférence de presse qui suivra, puis , avec l'aide de professionnels, réaliserons un court sujet qui devrait être visible sur le site de l'OROLEIS, mais aussi de la chaine éducaticve Cap canal.

 



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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 13:42

J-2: Manuella

Comment se sent-on alors que Cannes n'est plus qu'à 3 jours?

Ma valise est déjà sortie depuis une semaine, mais il n'y a toujours rien dedans;-). C'est vrai qu'il est difficile de savoir ce que l'on va mettre là-bas (CQFD: la météo annonce de la pluie à Cannes). De plus, il est difficile de quitter son petit cocon familial, sachant que nous serons un peu livrés à nous-mêmes... Et bien sûr, tous mes amis vont me manquer, surtout Mélanie et Frédéric.

Info de dernières minutes: Brad Pitt et Johnny Hallyday seont au festival pour présenter chacun leur film... qui sont aussi les films de Quentin Tarentino et de Johnnie To*.

                                                                             
                                                                               Manuella, 2nde 9 au Lycée Mariette

 
* en compétition officielle, Vengeance de Johnnie To et Inglorious Basterds de Quentin Tarentino. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le site officiel du festival. C'est ici.

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