Le mardi 19 mai, dans le cadre des activités proposées par Oroleis, sept d'entre nous ont assisté à une projection d'Amreeka, premier long métrage de Cherien Dabis (jeune réalisatrice américaine d'origine palestinienne et jordanienne). Sonia a particulièrement apprécié ce film. Voici son compte-rendu.
Amreeka est un film qui raconte l'histoire d'une femme divorcée qui s'appelle Mouna, vivant à
Beethléem avec son jeune fils Fadi. Ils décident de quitter la Cisjordanie où ils subissent sans cesse barrages et contrôles d'identité et de partir vers les Etats-Unis où une partie de sa
famille vit déjà depuis quinze ans.
Dans ce film, j'ai d'abord été très sensible au personnage de Mouna, femme indépendante, combattive, courageuse et optimiste.
Cet optimisme permet de teinter certaines scènes du film de légéreté voire d'humour : c'est un des points forts du film.
Mais le côté humoristique du film est aussi au service d'une réflexion politique sur l'émigration, sur les difficultés pour une étrangère de trouver sa place dans la société américaine. Enfin, le film met l'accent sur les séparations (politiques et personnelles) qui existent entre les êtres humains.
Sonia.
Pour voir le petit
reportage que nous avons réalisédur ce film, avec l'aide précieuse de Baptiste (un des animateurs de l'association d'Oroleis), cliquez ici.
Une photo de la réalisatrice et des actrices, prise lors de la conférence de presse
(de gauche à droite, la réalisatrice Cherien Dabis, l'actirce palestinienne Nisreen Faour incarnant Mouna, et Hiam Abbas dans le rôle de sa soeur)
A la sortie de la conférence de presse,
Sonia et Aurore, toutes les deux ravies
par le film et la discussion qui a suivi :