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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 23:29

Ce mercredi 20 mai, dès 9 heures du matin, nous avons assisté à la projection d'un célèbre film de Franju, présenté dans le cadre de Cannes Classics. Impressions du trio de  Jessy, Julien, Aurore:

 Les yeux sans visage
de Georges Franju (1960)  


Les yeux sans visage est un film de Georges Franju de 1960 qui s’inscrit dans la longue tradition du film noir. Il met en scène un médecin reconnu qui pratique clandestinement des opérations chirurgicales sur sa fille défigurée suite à un accident de la route. Ce lointain cousin du Docteur Jekyll et de Mister Hyde a besoin de trouver un visage ressemblant à celui de sa fille officiellement décédée. Ce film qui a visiblement influencé Volte face de John Woo met d’abord en avant un Brasseur (Pierre, le père) au top ! Il repose aussi sur un scénario bien ficelé, malgré quelques scènes répétitives, et une esthétique caractéristique du film noir (opposition noir-blanc et nombreux contrastes de lumière). Certaines scènes ne sont pas sans rappeler certaines techniques utilisées par Alfred Hitchcock : ainsi, la séquence d’ouverture donne la sensation au spectateur de plonger dans un rêve … enfin plutôt un cauchemar ! Le principal thème du film est celui des dérives de la science et pose la question suivante : jusqu’où la science peut-elle aller quand l’obsession en vient à effacer, chez un homme, les sentiments et  les repères moraux ?

 Julien, Jessy et Aurore

 

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 23:29

On ne devrait jamais confier une caméra à Antoine et Julien:




N'est-ce pas?
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 17:21

J2, lorsque nous avons travaillé avec OROLEIS, Manuella bet Sonia, toujours prêtes à nouer des contacts, n’ont pas hésité à aller s’entretenir avec le gardien des lieux.

 

Nous avons rencontré le gardien ce mardi 19 mai, pour avoir ses impressions sur Cannes, avant, pendant et après le festival.

 

Comment vivez-vous le festival ?

 

C'est une grosse pagaille, il y a beaucoup de circulation au centre ville.

 

Avez-vous plus de travail ?

 

Oui, nous en avons un peu plus, mais on est payé pour (rires).

 

Beaucoup d'associations viennent dans la maison ?

 

Oui, nous accueillons plusieurs associations dans tous les domaines : des associations caritatives, une  ONG sénégalaise, …

 

Vous êtes dans ce métier depuis longtemps ?

 

Oui, cela fait trente-sept ans que je vois les festivaliers arriver pendant la saison.

 

En tant que spectateur, avez-vous des privilèges pour accèder aux projections ?

 

Nous n'avons pas de privilèges. Il y a encore quelques années, nous avions le droit, en tant que salarié de La Maison des associations, d'avoir des places pour voir les films. Maintenant, à cause de la crise économique, nous ne sommes plus que 3000 Cannois à pouvoir profiter des places de cinéma. Cependant, il faut être chanceux pour être tiré au sort sur internet.

 

Sonia et Manuella.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 17:06

Mr Popu a choisi de son côté de rédiger un texte sur le second long métrage de Mia Hansen-Love.


Le père de mes enfants - Mia Hansen-Love (2009)


 

Ausculter la cellule familiale, révéler l’absence des pères, parcourir les tours et les détours souvent tortueux de la transmission : voilà un des thèmes que l’on retrouve de manière constante dans de nombreuses productions nationales voire internationales : c’est le cas des frères Dardennes dans La Promesse ou Le fils ; Arnaud Desplechin en fait le terreau (fertile) de Rois et Reine et de son dernier Conte de Noël. En Amérique du Nord, Gus Van Sant ou  Wes Anderson, se sont aussi emparés de ce thème avec l’esthétique et le ton qui leur sont propres. Présente cette année à Un certain regard, Mia Hansen-Love, jeune réalisatrice française, déjà à Cannes en 2007 pour présenter son premier long métrage, Tout est pardonné,  apporte sa pierre à l’édifice d’une longue tradition remontant au moins à Ingmar Bergman.

Le film de Mia Hansen-Love retrace l’histoire d’une famille parisienne avant et après la disparition du père, un producteur de cinéma indépendant français, accablé de dettes, père aimant mais souvent absent.  On peut souligner la structure duelle du scénario : la réalisatrice décline, d'une partie à l'autre, jeux d'échos et scènes itératives. Elle joue aussi la carte de l’émotion sans outrance et sans hystérie.  Le thème du deuil est abordé avec une grande justesse de ton et une mise en scène élégante, sans fioritures. Tout concourt à créer un sentiment d'apaisement malgré la gravité du propos. On retiendra d’inoubliables séquences comme celle de la soirée aux bougies, peut-être une réminiscence de La Chambre Verte de François Truffaut.

Le film privilégie aussi une approche plus politique (comment assurer la pérennité d’un système de production indépendant en France ?) et pose parallèlement la question de l’héritage d’un père, d’un homme de cinéma et d’un homme tout court … une manière pour Mia Hansen-Love de rendre hommage à ses « pères spirituels » à l’œuvre desquels certaines scènes du film font écho (Renoir, Truffaut, Bergman pour les cinéastes les plus évidents).

Cette nouvelle présentation à Cannes est la jolie confirmation d’un vrai talent de cinéaste … 



  E.Popu


Ci dessous, la réalisatrice Mia Hansen-Love (qui a travaillé quelque temps pour  Les Cahiers du cinéma)


 .




M.Popu, au cinéma de la Licorne.
Quel sérieux!
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 17:02
Marine a choisi, quant à elle, de chroniquer Kinatay, le film philippin (compétition officielle).



Brillante Mendoza est un cinéaste philippin qui a déjà réalisé 7 longs métrages. L’année 2009, pour lui, n’est pas synonyme de « première visite cannoise », en effet l’an dernier son film Serbis a été en compétition au festival, mais il n’a pas été primé.

Avec ce nouveau long métrage, qui est en compétition officielle, Mendoza nous propose une nouvelle observation de la vie à Manille, capitale des Philippines, à travers les yeux d’un jeune étudiant de l’école de police, sur le point de se marier et père d’un bébé de 7 mois.

Dans la première partie du film, qui tourne principalement autour du mariage du héros filmé en journée, nous sommes plongés dans la vie quotidienne d’un couple à Manille, avec l’utilisation d’une caméra mobile et d’un cadrage resserré sur les personnages permettant aussi de rendre compte de manière étonnante du fourmillement d’une grande métropole d’Asie du Sud Est. Quand notre jeune héros n’étudie pas, il apporte un revenu à sa famille par de petits délits.

Mais dans la deuxième partie du film, se situant dans et hors Manille en pleine nuit, le jeune homme est embarqué dans une mission, dirigée par le chef de gang et qui consiste à punir une prostituée droguée qui ne paie pas ses dettes.

         Ce film est centré sur plusieurs niveaux de réflexion. Tout d’abord, on peut remarquer une réflexion morale sur le dilemme auquel est confronté notre héros : intégrer le gang en devenant complice de ses affaires criminelles (ce qui est en totale contradiction avec son futur métier) ou fuir. Ensuite, on peut relever une approche politique ; en effet le réalisateur analyse la place des gangs dans la société Philippine et le lien entre la violence et la pauvreté.

 

Au final, Brillante Mendoza nous livre un film passionnant pour ce qui nous est donné à voir mais stupéfiant par son niveau de violence élevé.

  Marine L.




KINATAY
 : un petit contre de Félix

Insoutenable. Déjà le titre au début du film annonce le ton : un Kinatay sanguinolent, découpé en morceau ; de la haute littérature. Le rythme péniblement lent contribue à imposer la lourdeur d’un suspense tant bien appuyé qu’il se mue en une oppression malsaine et perverse, rendant impossible tout objet de préoccupation (et pourtant la recherche visuelle était indéniable) autre que celui de l’attente (insupportable) du fatidique moment où éclatera la violence la plus cru ce qui attire, finalement, mais pour la satisfaction de qui ?

Mendoza se complait à dénoncer la violence en la montrant ; un parti pris certes, très à propos dans l’état actuel de nos sociétés médiatisées, mais très discutable quant à sa place esthétique et morale dans le cinéma.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 16:34

Question : si quelqu'un vous dit : « j'aurai peut-être quelques invitations pour participer à la montée des marches et à la projection du film d'Alain Resnais, Les Herbes folles demain, pour 16h », vous réagissez comment?

Quand cette même personne vous confirme qu'elle a pu récupérer treize places (sachant qu'il y a 14 élèves), … puis vous rappelle le jour dit à 12h pour annoncer qu 'elle en a finalement quatorze, vous y croyez?

 

Fantasme de professeur fatigué par deux journées bien remplies à Cannes ? pure invention ? ou réalité ?

 

Sachez qu'il est 16h19, que nos cinéphiles  en herbe sont actuellement assis dans le Palais des Festivals où viennent de rentrer un quart d'heure plus tôt Sabine Azéma, André Dussolier (incontournables dans la filmographie du cinéaste ; souvenons-nous de Smoking, No Smoking), Edouard Baer, Emmanuelle Devos et bien sûr Alain Resnais, entre autres auteur de Mon Oncle d'Amérique.

 

Enorme merci à Mr Patrick Baïda, directeur de l'OROLEIS de Paris, qui a offert à nos élèves ce que nous n'osions même pas espérer.

 

A suivre : les photos, les impressions des veinards...

 

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 00:15

Deuxième journée à Cannes, 1° journée de festivalier en herbe;  pendant que trois d'entre nous étaient à la Licorne, les quatorze autres ont eu la chance de bénéficier d'OROLEIS. Dans le cadre des "Regards jeunes sur le cinéma", ce dispositif accueille des groupes de jeunes (collégiens, lycéens, apprentis...) et leur permet d'accéder aux projections de la Semaine de la Critique et de La Quinzaine des réalisateurs. Ils sont ensuite pris en charge par des professionnels de l'image qui les encadrent pour concevoir un reportage diffusé ensuite sur le site d'OROLEIS (http://www.oroleis-paris.org/19.htm) et de France 5.

Ainsi, un premier groupe de sept a pu assister à la projection d'
Amreeka, film de Cherien Dabis sélectionné pour La Quinzaine des réalisateurs, tandis que leurs camarades assistaient à la diffusion de Whisper with the wind, premier film Irakien de Shahram Alidi sélectionné pour la semaine de la critique et qui concourt pour la caméra d'or (et qui, si nous pouvons nous permettre ici un petit pronostic, a quelques chances...).

Quelques clichés de la journée :



9h00: en arrivant à la Maison des Associations, briefing de l'équipe vidéo (équipe 2): Mme Flamand, Antoine, Julien L.





Patrick Baïda, directeur de l'OROLEIS Paris et à qui nos élèves doivent d'avoir pu monter les marches, explique au groupe les codes en vigueur au Festival de Cannes ; accréditations, invitations, dress code, et même.. les effets de la crise sur le festival!





10h00: Petit passage devant le Carlton sur la route de la Semaine de la critique.





10h20: Baptiste prend les choses en main à l'entrée de la Quinzaine des réalisateurs ( équipe 1).




13 h, à l'issue de la projection,  conférence de presse d'Amreeka (équipe 1):



De gauche à droite: la réalisatrice Cherien Dabis, la traductrice (impressionnante), Nisreen Faour, dans le rôle de Mouna,  Hiam Abbas, rôle secondaire, et la productrice Christina Piovesan. 

Sonia s'est emparée du micro pour poser deux questions, dont une directement adressés à Nisreen Faour, en  arabe s'il vous plaît!


Sonia et Aurore, à la sortie de la conférence de presse (équipe 1)




Ah oui, drôle d'impression pour nos miss: ce sont elles les vedettes, cette fois ! En bas, Mme Sourget, Baptiste et Marion.





14h00: Pas de temps à perdre: la pause sandwich  est aussi un temps de discussion sur le film Amreeka de Cherien Dabis. Non, non, Yohann ne parle pas la bouche pleine! (équipe 1)




Antoine, cadreur déjà  expérimenté, fidèle du club vidéo du Lycée Branly (équipe 1)

 


Marion, débutante sous la direction de Baptiste d'Oroléis (équipe 1): elle n'en perd pas le sourire!


Quentin, concentré (équipe 2): précisons que s'il est ici au micro, pour ces quelques  jours à Cannes, il est responsable du reportage photographique....



15h00, une partie de l'équipe 2: de gauche à droite, Thomas, animateur Oroléis, Manuella, Hélène et Quentin. Les lunettes de Manuella ne sont pas un accssoire de starlette: il fait VRAIMENT beau (et chaud)!





Au même moment, devant le Palais des festivals et les marches:
 Antoine, Baptiste et Julien S au micro ( équipe 1) : action!





Jessy, attentif aux conseils de Thomas, cadreur de l'équipe 2.





Deux  jolis profils tout aussi attentifs : Léa et Mme Flamand.. bientôt, on passe au montage, c'est loin d'être terminé... Courage!



Fin de journée et inversion des rôles: cette fois-ci, c'est Patrick Baïda qui interview Antoine et lui demande ses impressions sur la journée.

 

 














Si vous avez déjà oublié, nous vous rappelons que vous pouvez voir le fruit de nos travaux  en cliquant ici.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 23:20


Ce mardi 19 mai, nous sommes trois : Marine, Félix et Monsieur Popu. Trois personnes pour voir trois films, nos trois premiers à Cannes, proposés aux festivaliers deux jours auparavant. Trois films ... trois critiques en avant-première ici et maintenant ...

Félix a choisi de chroniquer le film qu'il a préféré, présenté la veille dans le cadre de la Semaine de la critique.


BAD DAY TO GO FISHING ( Mal dia para pescar)– Alvaro Brechner (2009) 


Auteur de troIs courts (The Nine Mile Walk (2003), Sofia (2005) et Segundo Aniversario (2007) et de nombreux documentaires, Alvaro  Brechner, uruguayen émigré en Espagne, signe ici son premier long-métrage, l’histoire d’un petit malfrat, le Prince Orsini, qui traverse l’Amérique Latine, s’arrêtant  de village en village pour organiser des combats de catch truqués avec son protégé, Jacob van Oppen, ancien boxeur allemand « tout droit extirpé des griffes du communisme », librement adaptée d’une nouvelle de l'écrivain Juan Carlos Onetti.

Scénario aux allures comiques, donc, qui n’est pas tout de suite sans rappeler une certaine idée de commedia dell’arte, avec l’évident rapport maître véreux et manipulateur / valet benêt mais susceptible de les rendre riches ; mais pas seulement. Autour du pathétique comique des personnages (Prince Orsini l’avide et ses entourloupes, van Oppen qui parle en monosyllabes et fait tout ce que lui ordonne son ‘manager’) s’élève ainsi, progressivement, un pathétique purement tragique, une part sombre de chacun des protagonistes, manifestant ses rouages par, pour l’un, faux semblants et mensonges, pour l’autre, crises de nerfs et accès de folie dévastateurs.

C’est ainsi que se dessine peu à peu une trame invisible, intimiste et morale, relevant non plus des actions des personnages mais de leurs désirs, de leurs regrets, de ce qu’ils voudraient être, de ce qu’ils ont raté. On découvre alors, et c’est un fait plutôt paradoxal du genre, que derrière Orsini, manager aux intentions cupides et égoïstes, se cache un homme désabusé qui tente d’en faire revivre un autre, une figure de nouveau père qui veut faire renaître les espoirs d’un sportif européen que le monde a abandonné, comme le veulent les aléas imprévisibles du milieu, un père, un admirateur peut-être, qui croit en ses rêves et qui est prêt aux plus grands des mensonges (les combats truqués) pour faire revivre en son protégé l’illusion du triomphe, l’empêcher de sombrer dans la médiocrité d’un Jake La Motta de Raging Bull : lui qui croule lui-même sous les problèmes financiers. De cette volonté naît le carcan moral dans lequel ses mensonges finissent par le plonger : y a-t-il une justice, à tromper le monde pour maintenir quelqu’un dans l’optimisme de lendemains meilleurs ? La cible de ses arnaques, des petites gens tantôt alcooliques, tantôt seulement dans la misère totale (l’héroïne principale qui, comme le Joseph Cotten du Troisième Homme, va se découvrir au héros pour faire tomber les masques les mieux accrochés), remet franchement en cause la bonne foi de ses (ex)actions.

De l’autre, il y a le catcheur déchu, un peu stupide mais moins que les autres ne le pensent, fatigué des combats, du rythme de vie dans lequel son coach le maintient ; lui ne s’est jamais vraiment remis de sa chute des rings mais, contrairement à Orsini, qui veut l’y revoir (il lui chante Lily Marleen pour lui rappeler le pays), n’éprouve pas le désir d’y retourner : son problème est qu’il est incapable de le dire, et épanche alors son amertume à travers l’alcool, les larmes et les crises de nerfs. Il se sent profondément malade, fatigué, parfois trop vieux pour ce qu’on lui demande. « L’exercice, ce n’est pas la vie » finit-il par hurler à son mentor : lui veut vivre, s’amuser, oublier tout cette sueur et ces vains efforts pour se consacrer simplement à sa vie, lui qui s’imagine sur le point de mourir (sur ce point de vue, et c’est encore plus vrai avec le revirement final, il n’est pas sans rappeler The Wrestler, dernier film de Darren Aronofsky) ; en ce sens, la scène de la fontaine, par son aspect pitoyable et désespéré, est absolument déchirante.

Ces aspects intimes sont renforcés par une mise en scène remarquable, peut-être classique dans ses prises de vue mais qui s’appuie sur une esthétique excellente, dotée d’un très bon jeu de couleurs et de lumières (notons au passage la réminiscence régulière du rose-violet dans les moments cruciaux, semblant rappeler l’inéluctabilité du destin – la scène finale de l’histoire étant au début du film), souvent l’un des grands points forts du cinéma hispanique tel que celui d’Almodovar, pour n’en citer que la figure de proue.


Les acteurs, quant à eux, sont excellents, Gary Piquer (Orsini) en tête : sa présence à la fin de la projection nous a permis de l’entendre nous expliquer sa préparation qui, justement, ne consistait en aucune, jouant la surface pour s’empêcher de trahir la facette intérieure de son personnage.

Pour un premier coup, c’est donc à un coup de maître auquel on a affaire, le réalisateur distillant sans suffisance ni maladresse des personnages meurtris et leurs doubles intérieurs et se forgeant déjà un singulier art de la mise en scène (le film est nommé à la Caméra d’Or cette année) ; une affaire à suivre.


                                                                                                                    Félix D.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 23:08

Quentin, chargé de la couverture photo du séjour, a sélectionné la photo de J1 :


 

A peine sortis de la gare, au terme d'un long voyage ferroviaire,  nous voici face à face avec:


- le ciel azur de la côte;

- les palmiers cannois;

- mais surtout, un monstre du cinéma 1... qui nous mènera aux Agapanthes puis, sur les Routes de la Critique et de notre cher Festival.

1 : on aura ici reconnu Jean Gabin dans La Bête humaine.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 22:59

Nous sommes bel et bien arrivés à Cannes hier soir, mais des problèmes de connexion nous ont retardés dans la mise en ligne des premières impressions (le réseau de notre fournisseur a littéralement explosé et Cannes était sans connexion aujourd'hui). Bref, Julien nous livre ici un billet d'humeur à J1:  

Un séjour  mérité !

 

Comment se sent t-on après 5 heures de train ? Malgré le confort de la première classe, le train c'est trop pénible ! Pas le temps de fumer, pas de place pour mettre les jambes (Jessy est en face et il a de grandes jambes), pas le temps pour se dégourdir les jambes !

J'ai oublié le contrôleur qui parle anglais comme « une vache espagnole » et le train qui n'arrête pas de tanguer on se croirait presque sur un bateau ! Mais aussi le paysage beau mais qui défile trop vite ! N'oublions pas tout de même le travail que les profs s'acharnent à nous faire faire :-) A vrai dire, on ne réfléchit pas encore trop : gardons notre énergie pour les critiques que nous allons devoir faire !

Si je fais abstraction de tout cela, je peux quand même dire qu'il y a une bonne ambiance, on est tous ensemble et on rigole, on mange, on boit, on chante (pas trop fort pour ne pas déranger la première classe, il faut se tenir quand même, enfin, Boulonnais montrons l'exemple).

Maintenant une seule préoccupation. Laquelle ?  Pressé d'arriver pour profiter de la chaleur que l'on n'a pas à Boulogne ! Mais déjà certains se plaignent de la chaleur ! Je plaisante, il fait toujours beau à Boulogne :-)

 

 

Je pense que Cannes sera mérité...

Julien S

 

Un Julien  encore en forme, entre deux trains (gare de Lille Europe, 10h20)...

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